Luisa Piccarreta est née un dimanche peu après Pâques, dans le village de Corato, en Italie, le 23 avril 1865. Elle fut baptisée le même jour. Elle a vécu toute sa vie à cet endroit, sauf les mois où chaque année, au temps où elle était jeune, sa famille vivait à la ferme. Luisa est décédé en odeur de Sainteté peu avant d'atteindre ses 82 ans, le 4 mars 1947 ; après une vie tout à fait extraordinaire.
Luisa n'avait pas de frère, mais quatre soeurs. Son père se nommait Vito Nicola Piccarreta et sa mère Rosa Tarantini, tous deux de Corato. Très jeune, Luisa était timide et très peureuse. Ella avait souvent des cauchemars qui la rendaient très craintive du démon. Et souvent, dans ses rêves, elle voyait la Vierge Marie chasser le démon loin d'elle.
A ce sujet, Jésus a précisé à Luisa que le démon avait discerné que Dieu avait des vues très spéciale sur elle, qu'elle apporterait une très grande gloire à Dieu, et qu'elle serait une importante cause de défaite pour lui. Quelle que soit la façon dont il s'y prit , il ne parvint jamais à faire pénétrer en elle des affections ou des pensées impures, parce que Jésus y avait fermé toutes les portes à Satan. C'est pour cela qu'il était si furieux et essayait de la térifier par des rêves effrayants, cherchant par tous les moyens à lui faire du mal.
A l'âge de 9 ans, elle fit sa première communion et, le même jour, reçut le sacrement de confirmation. L'Eucharistie devint sa passion prédominante ; elle y concentrait toutes ses affections. Dès cet âge, elle pouvait rester dans l'église, agenouillée et immobile, pendant quatre heures, dans la contemplation.
A 11 ans, elle devint "fille de Marie". A 12 ans, elle commença à entendre intérieurement la voix de Jésus, tout particulièrement quand elle communiait. Jésus devint son précepteur sur les choses de Dieu, la corrigeant et lui apprenant la manière de méditer. Et il lui donnait des leçons au sujet de la Croix, de la douceur, de l'obéissance et de sa vie cachée sur la terre. Cette voix intérieure amena Luisa au détachement d'elle-même et de toute chose.
Un jour à l'âge de 13 ans, durant qu'elle travaillait dans sa maison et réfléchissait sur la plus triste partie de la Passion de Jésus, elle devint tellement accablée qu'elle était sur le point de perdre le souffle. Elle se rendit alors sur le balcon du deuxième étage de la maison. Comme elle regardait en bas, elle vit au milieu de la rue une foule immense conduisant le doux Jésus avec sa Croix sur l'épaule, le tirant d'un côté et de l'autre. Jésus avait le visage tout ensanglanté et se débattait pour respirer. Il faisait pitié à ramollir les pierres. Alors, levant les yeux vers elle, Jésus lui dit : "âme, aide-moi !" . Il est impossible de décrire la tristesse qu'elle ressentit et l'impression déchirante que cette scène produisit en elle. Elle retourna rapidement à sa chambre, complètement sidérée, ne sachant plus où elle se trouvait, le coeur brisé de tristesse. Elle y pleura à torrents sur les grandes souffrances de Jésus.
A partir de ce moment, elle fut profondément inclinée à souffrir par amour pour Jésus. Vers cette époque aussi, commencèrent ses premières souffrances physiques, quoique cachées, ainsi que de grandes souffrances morales et spirituelles. Au bout de 3 ans, les assauts diaboliques tirèrent à leur fin. Quand elle eut 16 ans, alors qu'elle était à la ferme, les démons lui donnèrent un dernier assaut, si violent et pénible qu'elle en perdit l'usage des sens. Dans cet état, elle eut une nouvelle vision de Jésus souffrant. Mue intérieurement par de douces et amoureuses invitations de la grâce, Luisa s'abandonna totalement à la Divine Volonté et accepta le rôle de victime, pour lequel Jésus et la Douloureuse Mère la conviaient.
A l'âge de 17 ans, Luisa commença à vomir sa nourriture et fut obligée de garder le lit par intermittence. Tout ceci était inexplicable pour sa famille, les prêtres et les médecins. Plus tard, après beaucoup de souffrances morales venant de sa famille et des prêtres, on réalisa que son état résultait d'une maladie mystique correspondant à sa situation de victime volontaire en regard de la mission à laquelle Dieu l'avait appelée. A partir de cette époque et jusqu'à sa mort, quelque 65 années plus tard, Luisa vécut sans nourriture et sans eau. Sa nourriture consistait en la Divine Volonté et en la Sainte Communion.
A partir de 22 ans, elle dut garder le lit en permanence. Le 16 octobre 1888, à l'âge de 23 ans, Luisa fut unie à Jésus par les "épousailles mystiques". 11 mois plus tard, en présence de la Très Sainte Trinité et de toute la Cour céleste, son union avec Jésus fut ratifiée ; elle fut liée à Lui par le "mariage mystique".
En cette journée bénie, se produisit aussi le "prodige des prodiges" : Luisa, qui avait alors 24 ans, reçut le Cadeau de la Divine Volonté ! C'est le plus grand cadeau que Dieu puisse offrir à une créature, la grâce des grâces, beaucoup plus encore que le mariage mystique. A ce moment, le Troisième Fiat de Dieu (celui de la Sanctification) prenait forme sur la terre. Il se développera silencieusement, petit à petit, dans les âmes préparées par Marie, la Mère et Reine de la Divine Volonté.
En février 1899, par obéissance à son Seigneur et à son confesseur, Luisa commençait à écrire. Elle le fera durant 40 ans, mettant sur papier les plus sublimes secrets du mystère de la Divine Volonté. Le reste de sa vie fut un mélange de joies et de souffrances, d'écriture, de couture, d'obéissance, de prières, et d'aide aux autres avec beaucoup de sagesse et de tendres conseils. Jésus, le seul en qui elle pouvait avoir confiance, était sa seule consolation. Quand elle était privée de sa présence sensible, ses agonies pour les âmes étaient si profondes qu'elles surpassaient parfois les souffrances du Purgatoire.
Luisa fut admise de façon permanente dans les splendeurs éternelles le 4 mars 1947. Il y eut une incertitude au sujet du moment de sa mort durant 4 jours, vu que son corps n'était pas soumis à la rigidité habituelle. Cependant, il fut impossible de redresser son dos. Et ont dut fabriquer une tombe spéciale lui permettant d'y garder la position assise, la même qu'elle avait gardée pendant ses 64 années d'alitement.
47 ans plus tard, au début de 1994, le Vatican demanda à l'Archevêque de son diocèse natal de mettre en marche le processus pour sa béatification. Sa cause fut officiellement introduite le jour de la fête du Christ Roi, le 20 novembre 1994.
Source : http://spiritualitechretienne.blog4ever.xyz/la-servante-de-dieu-luisa-piccarreta
La servante de Dieu Luisa Piccarreta
La Servante de Dieu Luisa Piccareta
"Fille de la Divine Volonté"
1865-1947
La vie de Luisa Piccareta
Naissance
Luisa Piccarreta est née
dans une famille pauvre à Corato près de Bari dans le Sud de
l'Italie, le 23 avril 1865, soit le Dimanche après Pâques. À
l'occasion de la canonisation de Soeur Faustine Kowalska, le 30 avril
2000, le Pape Jean-Paul II a nommé officiellement en Église, ce
Dimanche après Pâques, « le dimanche de la Miséricorde », selon les
désirs de Jésus exprimés à soeur Faustine. Jésus voulait ainsi
souligner que Luisa était celle choisie par Dieu de toute éternité
pour nous apporter ce Don de la Divine Volonté, fruit par excellence de
sa Divine Miséricorde.
Sa famille
Les deux parents de Luisa
étaient de Corato. La famille comptait cinq filles et ils vivaient de
l'agriculture. Tous les deux, son père et sa mère sont décédés en
mars 1907, à dix jours d'intervalle. Luisa était alors âgée de 42
ans. Luisa décrit ses
parents comme étant des anges de pureté; ils faisaient bien attention à
ne pas laisser leurs enfants entendre n'importe quoi. Le mensonge,
l'hypocrisie, la fausseté n'avaient pas de place en leur foyer. Les
parents étaient vigilants envers leurs enfants et ne les présentaient
jamais à qui que ce soit, gardant toujours la famille ensemble.
Amour jaloux pour Jésus
Jésus, dans son amour
jaloux, expliqua par la suite à Luisa, qu'Il l'avait dotée d'une
grande timidité et l'avait gardée à l'écart d'autrui, ne voulant que
rien ne la touche, ni les choses, ni les personnes. Jésus la voulait
étrangère à tout et à tous et n'ayant de plaisir qu'en Lui-même.
Baptême
Luisa fut baptisée l'après-midi même de sa naissance.
Première Communion, Confirmation
À l'âge de neuf ans, Luisa
fait sa première Communion ainsi que sa Confirmation le Dimanche après
Pâques, soit le Dimanche de la Miséricorde. Dès
son jeune âge, elle nourrit un grand amour pour l'Eucharistie et
passe des heures à l'église, agenouillée et immobile, toute absorbée,
en contemplation devant le Très Saint Sacrement.
Voix intérieure de Jésus
Peu après sa première
Communion, Luisa commence à entendre la voix de Jésus à l'intérieur de
son âme. Jésus lui enseignait des méditations sur la Croix,
l'obéissance, Sa Vie cachée à Nazareth, les vertus et plusieurs autres
sujets, la dirigeant et la corrigeant quand il le jugeait nécessaire.
Détachement total
Graduellement, Jésus
l'amena à un détachement d'elle-même et de tout. Dès son plus jeune
âge Jésus lui enseigna l'immense valeur de la souffrance acceptée
volontairement et celle de la prière d'intercession pour autrui.
Luisa console Jésus
Luisa aimait vénérer les
Plaies de Jésus et désirait souffrir pour Lui. Il lui arrivait de
baiser les Saintes Plaies de Ses pieds, de Ses mains, de Son Côté et
alors les Plaies disparaissaient; de cette manière Jésus lui faisait
part du soulagement et du réconfort qu'elle pouvait lui procurer face à
Ses souffrances.
Fille de Marie
Durant son enfance, Luisa
était plutôt gênée et peureuse, mais aussi vive et joyeuse. A l'âge
de onze ans, elle est reçue « Enfant de Marie ». Plus tard, Luisa
demeurera petite de taille et toujours sereine avec de grands yeux
pénétrants et animés.
Première vision
Un jour, à peine âgée de
treize ans, Luisa travaillait chez elle tout en méditant intérieurement
sur la Passion de Jésus. Soudainement, elle devint oppressée et
sortit sur le balcon au deuxième étage de la maison pour prendre un
peu d'air. C'est alors qu'elle eut une première vision en regardant
en bas dans la rue; elle vit une foule immense et, au milieu de la
foule, Jésus transportant péniblement Sa Croix. La foule le poussait
et le maltraitait de tous côtés. Jésus aussi cherchait son souffle, Il avait le visage tout couvert de sang, dans une attitude qui faisait pitié à voir.
"Ame, aide-Moi!"
Soudainement, Jésus la regarda et lui dit: « Âme, aide-Moi ». C'est alors que l'âme de Luisa fut remplie de compassion pour Jésus. Elle revint à sa chambre et pleura abondamment. Elle
dit alors à Jésus qu'elle voulait souffrir Ses peines afin de Le
soulager parce que ce n'était pas juste que Jésus souffrit autant par
amour pour elle, pauvre pécheresse et qu'elle ne souffre rien pour
l'amour de Lui.
Bataille féroce contre les Démons
Alors commencèrent ses
premières souffrances physiques de la Passion de Jésus, quoique
cachées. De treize ans à seize ans, Luisa livra une bataille féroce
contre les démons, luttant contre leurs suggestions infernales, leurs
railleries, leurs tentations... Luisa résista vaillamment à leurs
attaques. Malgré leurs bruits effrayants, elle réussit à ignorer
toutes ses peurs en gardant son regard fixé sur Jésus comme la Vierge
Marie le lui avait appris.
L'assaut final des Démons
De santé fragile, Luisa
passait ses étés à la ferme familiale nommée « Desperate Tower » à
quelques vingt sept kilomètres de Corato.
Deuxième vision
C'est là que Luisa souffrit
l'assaut final des démons à l'âge de seize ans. L'attaque fut si
violente qu'elle en perdit connaissance. C'est alors qu'elle eut une
seconde vision de Jésus souffrant qui lui dit: « Viens avec Moi et
offre-toi à Moi. Viens devant la Justice Divine comme « victime de
réparation » pour les nombreux péchés commis contre Elle, en sorte que
Mon Père puisse être apaisé et qu'Il puisse accorder la conversion
aux pécheurs ».
Un choix
Et Jésus ajouta ceci: "Deux
choix s'offrent à toi: Des souffrances sévères ou des souffrances
plus légères. Si tu refuses la forme sévère, tu ne pourras participer
aux grâces pour lesquelles tu as combattu si bravement. Mais,
si tu acceptes, Je ne te laisserai jamais seule et Je viendrai vivre
en toi pour souffrir tous les outrages commis contre Moi par les
hommes. Ceci est une grâce très particulière qui n'est donnée qu'à
quelques personnes parce que la majeure partie n'est pas préparée à
entrer dans le champs de la souffrance. Deuxièmement, Je te permets
de t'élever à autant de gloire que de souffrances communiquées à toi, à
travers Moi. Et enfin, Je te donnerai l'assistance, le soutien et le
réconfort de ma Très Sainte Mère, à qui fut accordé le privilège de
te prodiguer toutes les grâces nécessaires selon ta docilité et ta
réciprocité.
Victime de réparation
Alors Luisa s'offrit
généreusement à Jésus et à Notre-Dame des Douleurs, prête à se
soumettre à tout ce qu'Ils voudraient d'elle.
Couronne d'épines
Quelques jours plus tard,
Luisa reçu de Jésus la couronne d'épines qui lui causa des spasmes
douloureux, l'empêchant de prendre et d'avaler toute nourriture.
Abstinence de nourriture
Dès lors, Luisa vécut dans
une abstinence presque totale de nourriture jusqu'à sa mort, ne se
nourrissant que de l'Eucharistie et de la Volonté Divine.
Persécutions
Luisa dut subir beaucoup d'incompréhension et de persécutions de la part de sa famille et de nombreux prêtres.
Mort apparente
À cause des souffrances de
plus en plus fortes de la Passion de Jésus, Luisa perdait souvent
conscience. Son corps devenait rigide, quelquefois durant plusieurs
jours jusqu'à ce qu'un prêtre la ramène de son état de mort apparente.
La sainte obéissance
Par la bénédiction du prêtre et au nom de la Sainte Obéissance, Luisa revenait à elle.
Tertiaire Dominicaine
À l'âge de dix-huit ans, Luisa devint Tertiaire Dominicaine et prit le nom de Soeur Madeleine.
Souffrances continuelles
À vingt-deux ans, Jésus lui
dit: « Bien-aimée de Mon Cœur, si tu acceptes de souffrir, non plus
par intervalles comme dans le passé, mais continuellement,
J'épargnerai l'humanité . Je te placerai entre Ma Justice et
l'iniquité des humains. Quand J'exercerai, Ma Justice, en envoyant
une multitude de catastrophes sur eux, te trouvant au milieu, c'est
toi qui sera touchée et eux seront épargnés. Autrement, Je ne pourrai
pas retenir le bras e la Justice de Dieu plus longtemps ».
Clouée au lit pendant plus de 64 ans
Luisa accepta et c'est
ainsi qu'elle fut alitée pour le reste de sa vie, soit plus de
soixante-quatre ans. C'est sa soeur cadette Angela demeurée
célibataire, qui prit soin de Luisa durant toute sa vie.
Vomissements répétés
À cette époque, Luisa
prenait encore un peu de nourriture qu'elle vomissait aussitôt. Mais,
chose extraordinaire, la nourriture réapparaissait toute entière dans
l'assiette et plus belle qu'auparavant.
Douleurs spirituelles indescriptibles
Luisa souffrit également des douleurs spirituelles indescriptibles, surtout l'absence de Jésus qu'elle ressentait péniblement.
Aucune escarre durant 64 ans
Son cinquième et dernier
confesseur, Don Benedetto Calvi certifie un autre phénomène
extraordinaire: « Durant les soixante-quatre ans qu'elle fut alitée,
jamais elle n'eut d'escarre ».
Mariage mystique
Luisa ne s'est jamais
mariée. A vingt-trois ans, elle reçut la grâce du Mariage Mystique le
16 octobre 1888. Épouse crucifiée, Luisa ne devint jamais religieuse
comme elle le désirait, mais Jésus lui dit qu'elle était « la vraie
religieuse de Son Coeur ».
Don de la Divine Volonté
Le 8 septembre 1889, onze
mois plus tard, ce Mariage fut renouvelé au Ciel en présence de la Très
Sainte Trinité. C'est à cette occasion que Luisa reçut pour la première
fois le Don de la Divine Volonté.
Mariage de la Croix
Peu de temps après avoir
rencontré Luisa, le Bienheureux Annibale Di Francia, son confesseur
extraordinaire et censeur de ses travaux, écrivit à son sujet: « Même si elle ne possède aucune science humaine, (Luisa savait à peine lire et écrire) elle
est dotée de beaucoup de sagesse entièrement céleste, et de la
science des Saints. Sa façon de parler irradie la lumière et console;
ingénieuse de nature, les études formelles qu'elle a effectuées dans sa jeunesse se limitent à une première année ».
Seule, cachée, inconnue
Parmi ses traits de
caractère, il faut noter que Luisa aimait la discrétion et
l'effacement et possédait une grande prédisposition à l'obéissance.Le Bienheureux Annibale Di Francia ajoute: « Elle veut être seule, cachée, inconnue. Pour rien au monde Luisa n'aurait voulu que son intimité et ses communications avec le Seigneur Jésus soient révélées publiquement, surtout de son vivant. Si Jésus Lui-même ne l'avait exigé. Elle a toujours fait preuve de la plus grande obéissance, d'abord à Jésus et ensuite à l'égard de ses confesseurs que Jésus Lui-même lui assignaient. » Cette disposition lui fit traverser des périodes pénibles au cours desquelles elle sentait cruellement le conflit entre son inclination naturelle et les exigences de sa mission, telle que voulue par Jésus. On peut dire que pendant quarante ans, elle s'est fait violence sur ce point, tout en partageant les souffrances de Jésus pour sauver des âmes, faisant preuve d'une générosité exceptionnelle, presqu'inhumaine, à tout le moins incompréhensible. Il est difficile de concevoir un oubli de soi poussé plus loin que celui de Luisa.
Cinq confesseurs
Dès son adolescence et tout
au long de sa vie, Luisa se vit assigner cinq confesseurs nommés par
différents Archevêques de son diocèse et qui se succédèrent auprès
d'elle jusqu'à sa mort. Don
Gennaro Di Gennaro, Curé de la paroisse Saint Joseph fut son troisième
confesseur de l898 à l922. C'est lui qui lui ordonna, par obéissance
d'écrire au fil des jours, tout ce qui se passait entre Jésus et elle.
Chaque jour, la Messe
était célébrée dans la chambre de Luisa, ce qui était vraiment
exceptionnel à cette époque. C'est le Pape Pie X qui lui octroya cette
permission. Les rideaux restaient fermés autour de son lit durant
plus de deux heures après la communion, alors qu'elle accomplissait
son Action de grâces.
Mort de Luisa
Luisa rentra à la Maison du
Père à l'âge de 81 ans, le 4 mars 1947, suite à une pneumonie qui
dura quinze jours. Ce fut la seule maladie dont elle souffrit durant sa
longue vie. Sa mort fut
marquée de phénomènes extraordinaires. A cause des si nombreuses
expériences de sorties hors-corps de son âme durant toute sa vie, les
médecins mirent quatre jours avant de la déclarer réellement décédée. Comme
à l'ordinaire Luisa était assise droite dans son lit avec quatre
oreillers derrière elle. Luisa ne s'appuyait jamais sur ceux-ci parce
qu'elle n'avait pas besoin de sommeil. Il fut impossible de l'allonger
même avec l'aide de plusieurs personnes; seule sa colonne vertébrale
était rigide. Il fallut donc construire une tombe spéciale en forme
de "L". Contrairement à
la rigidité habituelle de son corps lorsqu'elle voyageait la nuit avec
Jésus à travers le monde et les siècles, voilà que maintenant son
corps était flexible. Les médecins pouvaient bouger sa tête dans toutes
les directions sans aucun effort, lever ses bras, plier ses poignets
et ses doigts demeurés souples. Ils levaient ses paupières et
constataient que ses yeux étaient toujours brillants et non voilés.
Luisa semblait encore en vie ou simplement endormie. Après de
nombreux examens, les médecins finirent par constater son décès. Elle
demeura ainsi durant quatre jours sur son lit de mort sans aucun
signe de décomposition bien qu'elle n'ait été aucunement embaumée. Nous
pourrions ajouter beaucoup d'autres faits extraordinaires qui ont
caractérisé la vie de Luisa Piccarreta et qui confirment d'une façon
éloquente les nombreuses grâces spéciales qu'elle a reçues pour
accomplir sa mission unique et exceptionnelle, dépassant l'entendement
humain.
Fiat!
Historique des écrits de Luisa Piccareta
Et, Jésus ajouta un sous-titre en disant au confesseur extraordinaire de Luisa, le Bienheureux Annibale Di Francia: « Mon fils, le titre que tu donneras au livre que tu feras imprimer concernant Ma Volonté Divine sera: "Le rappel des créatures à l'ordre, au rang et au but pour lesquels elles ont été créées par Dieu." »
Ces trente-six volumes
constituent un enseignement complet sur la Divine Volonté, nous révélant
la vie intérieure de Jésus dans Son Humanité, le but de la création, le
rôle de la Rédemption, le retour de l'homme à son état originel et
l'Amour infini de Dieu envers ses créatures... Ces
écrits constituent de véritables catéchèses mystiques et acétiques
conformes au Magistère de l'Eglise. Ces enseignements explicitent et
éclairent d'une lumière nouvelle le contenu des Évangiles sans en
modifier le sens profond. Le pilier central sur lequel ils reposent est le "NOTRE PÈRE ... que Ton Règne vienne, que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel" tel que Jésus l'a enseigné. Le premier volume raconte la vie de Luisa jusqu'au moment où elle reçut l'ordre d'écrire. Il fut complété en 1926 par « Notes des souvenirs de son enfance. » De
plus, Luisa écrivit un très grand nombre de prières, neuvaines selon
l'enseignement reçu de Jésus pour nous apprendre à prier dans la
Divine Volonté, c'est-à-dire en laissant Jésus prier en nous comme Il
le faisait dans Son Humanité. À la demande du Bienheureux Annibale Di Francia vers l'année 1913 ou bien 1914, elle écrivit les "Heures de la Passion" auxquelles
elle ajouta des réflexions pratiques quelques années plus tard. Ces
heures furent publiées une première fois en 1915. Il y eut six
éditions publiées en Italien qui reçurent l'Imprimatur. Luisa écrivit aussi trente-une méditations pour le mois de mai ayant pour titre: "La Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté". Elle compléta ces méditations le 6 mai 1930. Cet ouvrage parut en Italien sous le titre de: "La Regina Del Cielo Nel Regne Della Divina Volontà: Meditazioni da farsi, nel mese di maggio. per la Casa della Divina Volontà." Luisa
écrivit également plusieurs lettres et elle entretint surtout dans
les dernières années de sa vie, une importante correspondance avec des
âmes pieuses qui profitèrent de ses conseils et des lumières qu'elle
avaient reçues de Jésus pour apprendre la façon de vivre et de prier
dans la Divine Volonté. En
1926, les dix-neuf premiers volumes (seuls écrits disponibles à ce
moment-là) reçurent l'Imprimatur de l'Archevêque Mgr. Guiseppe Leo et le
"Nihil Obstat" du Bienheureux Annibale Di Francia, Censeur
Ecclésiastique nommé par l'Archevêque de Trani; en d'autres termes, les
écrits sont considérés par l'Eglise comme étant exempts d'erreurs
concernant la foi et la morale telles qu'interprétées par l'Eglise
Catholique. Après la mort
de Luisa, le 4 mars 1947, il s'écoula une vingtaine d'années durant
lesquelles ses écrits rencontrèrent peu d'intérêt et furent mis en
veilleuse. Cependant, les
témoins qui l'avait connue personnellement et avaient été touchés par
les écrits, ne perdaient pas leur ferveur. Ils attestèrent avec
conviction comment leur vie fut changée par les écrits et la vie
exemplaire de Luisa. Une
nouvelle montée d'intérêt commença à poindre vers la fin des années
1960. Bien que le Bienheureux Annibale Di Francia, fondateur des Pères
Rogationnistes du Sacré-Coeur et des Filles du Divin Zèle, voulait
publier les dix-neuf premiers volumes du "Livre du Ciel", il mourut avant d'avoir accompli ce travail. C'est
l'Association de la Divine Volonté à Milan, Italie qui en fit la
publication dans les années 1970. Par la suite, ils furent traduits
en Espagnol , certains en Anglais et en d'autres langues. Une version
française pro-manuscrite (non officielle) de certains volumes existe
présentement au Québec depuis 1999. En
1994 , avant l'ouverture du procès de béatification de Luisa
Piccarreta, un tribunal fut établi pour investiguer sur sa vie et une
équipe de théologiens pour scruter ses écrits. Les « avocats du
Diable » dont la tâche est de présenter des arguments contre la personne
en cause de béatification ont été incapables d'évoquer une seule
objection contre Luisa et ses écrits. Le
28 mars 1994 , les écrits reçurent le "Non Obstare" du Cardinal
Ratzinger, Préfet de la Congrégation de la Doctrine de la Foi. De
plus, le Cardinal Angelo Felici, Préfet de la Sacré Congrégation de la
Cause des Saints, donna également le "Non Obstare". Il signa une
lettre Historique (officielle) envoyée à l'Archevêque Carmelo Cassatio
de l'Archidiocèse de Trani où Luisa vivait, lui précisant qu'il était
heureux de lui faire part qu'il n'y avait aucune objection de la part
du Vatican pour l'ouverture officielle de la Cause de béatification
de Luisa Piccarreta et par conséquent de commencer les procédures. Le
20 novembre 1994, en la fête du Christ-Roi, l'Archevêque Carmelo
Cassatio ouvrit donc officiellement le procès de béatification. Le
8 juin 1995, la première version anglaise des dix-neuf premiers
volumes, (écrite aux États-Unis par Thomas Fahy, Président du Centre de
la Divine Volonté à Jacksonville, Floride), reçue l'équivalent d'un
imprimatur de Mgr. Guiseppe Carata (Trani, Italie). En Janvier 1996, le Cardinal Ratzinger fit sortir les trente-quatre volumes du "Livre du Ciel"
qui était retenu aux Archives du Vatican depuis cinquante-huit ans
et, des photocopies furent remises à l'Archevêque Carmelo Cassatio de
l'Archidiocèse de Trani et Président du Tribunal pour la Cause de
béatification de Luisa Piccarreta. Les volumes trente-cinq et
trente-six (écrits plus tard) lui furent également remis. En
1997, à l'intérieur du procès de béatification en cours, deux
théologiens hautement qualifiés, nommés par l'Eglise pour la révision
des écrits de Luisa ont soumis leurs rapports attestant qu'ils n'avaient
trouvé en ces écrits rien qui fut contraire à la foi et la morale
catholique. En résumé, le
dossier complet concernant les écrits de Luisa Piccarreta est
manifestement net de tout soupçon. N'importe qui peut les livre avec
une conscience claire et demeurer en paix. Que
Dieu reçoive toute la Gloire qui Lui revient, qu'Il a prévu recevoir
de toute sa Création, sujet qui nous est superbement révélé dans le "Livre du Ciel". Suite
au Congrès international de Corato en octobre 2002, la Postulation pour
la Cause de Béatification de Luisa a formé un comité d'assistance à la
Cause, principalement dans le but d'aider la Postulation à produire la
version officielle et autorisée des écrits de Luisa en anglais et en
espagnol et pour produire des notes théologiques explicatives dans ces
deux langues ainsi qu'en italien. Ce comité spécial qui a une très
grande responsabilité inclus le Père Pablo Martin, le Père Carlos
Massieu, Marianela Perez, Alejandra Acuña (pour la version espagnole),
M. Stephen Patton (expert théologien), M. Thomas Fahy (pour la
version anglaise). Ce travail gigantesque est présentement en cours.A découvrir aussi
- La servante de Dieu Luisa Piccarreta 02 suite III
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La servante de Dieu Luisa Piccarreta, suite
La servante de Dieu Luisa Piccarreta, suite et fin
La Cause de Béatification de Luisa
Déjà de son
vivant Luisa était connue comme "La Santa". Quelques années avant sa
mort, le Bienheureux Annibale Di Francia écrivit ce bel éloge sur
Luisa : «Il
semble que Notre-Seigneur Jésus-Christ, Lui qui multiplie toujours
plus les merveilles de son Amour ait voulu former en cette vierge
(dont Il disait qu'elle était la plus petite qu'Il ait pu trouver sur
cette terre, dépourvue de toute instruction ) , un instrument adapté
pour accomplir une mission si unique et si sublime qu'elle ne peut
être comparée à aucune autre, à savoir le Règne de la Divine Volonté
sur la terre comme au ciel. »
C'est Jésus Lui-même qui l'affirma par ces Paroles: "Ta
mission est grande, parce qu'il ne s'agit pas seulement de ta
sainteté personnelle, mais d'embrasser tous et tout afin d'étendre le
Royaume de Ma Volonté à toutes les générations." Luisa
était donc la première nouvelle née de la Divine Volonté, le Chef de
file de la "seconde génération des enfants de la Lumière: les fils et
filles de la Divine Volonté", la maîtresse de la science la plus
sublime qui soit: la Divine Volonté, la secrétaire et l'écrivaine de
Jésus. Elle-même signait ses lettres : "la petite fille de la Divine Volonté",
titre qui est inscrit sur sa tombe dans la Paroisse Santa Maria
Grecia à Corato. La mission de Luisa sur la terre fut toujours
subordonnée à l'Église officielle. Un grand nombre de témoignages
très fiables ont été rendus concernant Luisa. On compte parmi ces
personnes des religieux et des prêtres, des théologiens, des
professeurs, quelques futurs Évêques et Cardinaux et même un
Bienheureux dont nous avons déjà fait mention le Père Annibale Di
Francia.
Funérailles
Le 7 mars
1947, trois jours après sa mort, sa dépouille mortelle fut exposée
pendant encore quatre jours à la vénération des fidèles venus de
partout à travers le monde par milliers rendre un dernier hommage à
Luisa "La Santa", Ses funérailles furent un vrai triomphe; tout le
Clergé séculier et religieux accompagna sa dépouille jusqu'en
l'église-mère où la Liturgie funèbre fut célébrée. Dans
l'après-midi Luisa fut enterrée dans la chapelle de la noble famille
des Calvi. Le 3 juillet 1963 sa dépouille fut transférée à l'église
Santa Maria Grecia de Corato.
Association Luisa Piccarreta
En 1980,
l'Archevêque Giuseppe Carata et Soeur Assunta Marigliano fondèrent
l'Association Luisa Piccarreta à Corato, Italie avec le Siège Social
dans le même édifice où Luisa avait vécu une bonne partie de sa vie.
L'Archevêque écrivit fréquemment et fit plusieurs voyages au Vatican
pour plaider la cause des écrits et de Luisa. Son successeur
l'Archevêque Carmelo Cassati qui devint responsable de l'Archidiocèse
où Luisa avait vécu, poursuivit ces efforts auprès de Rome ainsi que
dans son diocèse.
Une année sainte
En 1993, à
la fête du Christ-Roi, il inaugura une année sainte de prières pour la
venue du Royaume de la Divine Volonté. A cette occasion une messe
solennelle fut célébrée dans la chapelle de l'Association située au
premier étage du Siège Social International près du Centre de Corato.
Ouverture de la Cause de Béatification
Le 28 mars
1994, l'Église, après des réunions au plus haut niveau , ordonna au
Cardinal Felici, Préfet de la Congrégation Sacrée sur les Causes des
Saints, d'envoyer une lettre officielle à son Excellence l'Archevêque
Carmelo Cassatio déclarant que, de la part de Rome, il n'y avait aucun
obstacle à l'ouverture de la Cause de la Béatification de Luisa
Piccarreta et par conséquent de commencer les procédures. En mai 1994,
suivant le protocole requis, l'Association Luisa Piccarreta avec la
signature de Soeur Assunta Marigliano demanda par une pétition à
l'Archevêque Carmelo Cassatio de commencer la Cause de Béatification de
Luisa. Un postulant et des vice-postulants pour la Cause furent
choisis pour former une Commission Officielle sous l'autorité de
l'Église. Les remarques de l'Archevêque concernant Luisa indiquaient
qu'elle avait été victime de l'Amour, victime de l'Obéissance avec
pour seule préoccupation le Règne de la Volonté Divine. Le postulant,
Msgr. Felice Posa est un avocat de Droit Canon hautement qualifié
dans le domaine de la Loi Canonique. Des visiteurs de plusieurs pays
assistèrent à la Messe d'ouverture de la Cause et à la mise en place
du Tribunal officiel. Environ soixante personnes venues des
États-Unis, deux de Costa Rica, d'autres du Mexique, de l'Équateur,
d'Espagne, d'Italie et du Japon assistèrent à cette Messe d'ouverture
de la Cause ainsi que plusieurs prêtres bien informés sur la
spiritualité du Don de la Divine Volonté. Notons parmi eux la
présence des Pères John Brown, Carlos Masseu, Thomas Celso et Michaël
Adams et certaines personnes qui avaient connu Luisa de son
vivant.Des descendants de la soeur de Luisa étaient également présents
à la Messe. L'église était complètement remplie. Le 20 novembre 1994, la Messe fut célébrée dans l'ancienne église mère de Corato en la fête du Christ-Roi.
Tribunal officiel
L'Archevêque
Carmelo Cassatio, à la tête du Tribunal, procéda à l'assermentation
officielle et l'installation des six membres du Tribunal : l'Archevêque
Cassatio, Msgr. Felice Posa, Msgr. Pietro Ciraselli, Padre G.
Bernardino Bucci, le Père John Brown et Mr. Cataldo Lurillo. En mars
1997, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Luisa,
il fut annoncé publiquement que le Tribunal responsable de la Cause de
Luisa avait déterminé unanimement qu'elle avait vécu une vie
d'héroïque vertu et que ses expériences mystiques étaient
authentiques. Le 2 février
1998, Mgr. Carmelo Cassatio a établi la Commission Diocésaine "La
servante du Seigneur Luisa Piccarretta" et l'Office diocésain pour la
Cause de Béatification de la servante du Seigneur Luisa Piccarreta
dont les tâches sont décrites dans les statuts appropriés et qui ont
aidé à faire avancer la Cause de Béatification et la Version Officielle
des écrits de Luisa Piccarreta. Cette Commission Diocésaine a été
dissoute lors de la fermeture de la Cause de Béatification au niveau
diocésain.
Transfert de la cause de Béatification à Rome
Du 27 au 29 0ctobre 2005 s'est tenu à Corato le
3ième Congrès International sur la Divine Volonté au cours duquel a
eu lieu la fermeture de la Cause de Béatification de Luisa Piccarreta
au niveau de l'Archidiocèse de Trani-Barletta-Bisceglie et le
transfert de sa Cause de Béatification à Rome. Durant ce Congrès, le
Maire de la ville de Corato fit une cérémonie solennelle pour changer
le nom de la rue où Luisa vécut la majeure partie de sa vie. Le nom de
la rue qui portait antérieurement le nom de « Via N. Suaro » fut
changé pour : « Via Luisa Piccarreta, Serva de Dio (Servante de
Dieu) ». La cérémonie de clôture eut lieu en l'Église Mère de Corato
là où Luisa avait été baptisée le dimanche 23 avril 1865. L'Archevêque
Pichierri était le célébrant principal de la Messe solennelle après
laquelle il présida à l'application officielle des sceaux sur les
boîtes de bois contenant les documents concernant la Cause de
Béatification et les écrits de Luisa et qui devaient être envoyés à
Rome. Quelques jours plus tard, suite à l'arrivée à Rome de ces boîtes
scellées, un nouveau postulateur pour la Cause de Béatification fut
nommé. Il s'agit d'une femme Madame Silvia Monica Corrales, née en
Argentine. Il n'y a désormais plus aucun tribunal pour la Cause de
Luisa dans son Diocèse. Tout ce qui concerne la Cause de Béatification
de Luisa relève maintenant de Rome et sa Cause est tout
particulièrement dans les mains de Dieu qui désire plus que tout que
le Royaume de sa Divine Volonté règne enfin sur la terre comme au Ciel
comme c'était le cas à l'origine dans le Jardin d'Éden. Prions avec
ferveur et persévérance pour la Béatification de Luisa ce qui
ouvrirait grandes les portes de l'Église pour que ce Don de la Vie dans
la Divine Volonté soit reconnu et enseigné au sein même de l'Église
par ses pasteurs et ainsi hâterait la venue de ce Royaume de la Divine
Volonté sur notre terre, un Royaume de Paix, de Sagesse, de Lumière
et d'Unité.
Assistance de Luisa
Depuis
l'ouverture de sa Cause de Béatification, Luisa donne tous les signes
de son assistance sur la terre. On rapporte plusieurs miracles survenus
grâce à son intercession dans plusieurs pays et qui ont été soumis au
Tribunal pour investigation. Un
choix de prières pour faire une neuvaine à Luisa Piccarreta en vue
d'obtenir une faveur particulière est inclus ci-après. Pour toute faveur
obtenue par l'intercession de Luisa, veuillez aviser l'Association
Franco-Canadienne Luisa Piccarreta dont les coordonnées sont inscrites
sous le thème : Association Franco-Canadienne Luisa Piccarreta.
Il est demandé par les responsables de la Cause
à Rome de ne pas écrire de lettres au Vatican pour montrer votre
support à la Cause de Béatification de Luisa. Toute lettre ne ferait
que retarder le processus de la Cause de Béatification et ne serait
d'aucune influence sur le Vatican parce que le Vatican a ses propres
critères et procédures déjà établis et inchangeables et que par
politesse les responsables doivent répondre à toutes ces lettres ce
qui enlève du temps précieux pour l'avancement de la Cause. L'unique
critère par lequel l'Église juge en fin de compte les mérites d'un
candidat à la sainteté est celui qui se réfère aux deux « I ». Le
premier « I » est l'imitation de Jésus-Christ et le second « I » est
l'intercession. Cela signifie que l'Église regarde les preuves de la
puissante intercession de cette âme après sa mort. Les autres critères
tels les stigmates, la bilocation, la lecture dans les âmes et
d'autres phénomènes mystiques ne font pas partie du critère pour la
sainteté.
Pèlerinages
De plus en
plus de personnes viennent visiter le Siège Social de l'Association
Luisa Piccarreta qui se trouve dans la maison où Luisa vécue et où
commença sur la terre le troisième Fiat de Dieu, le Fiat de la
Sanctification.
Prière pour obtenir une faveur et implorer la Béatification de
Luisa Piccarreta
Ô Coeur Sacré de mon Jésus, qui a choisi ton
humble servante Luisa comme messagère du règne de la Volonté Divine et
comme ange de réparation pour les innombrables fautes qui affligent
ton Divin Coeur, je te prie humblement de m'accorder la grâce que
j'implore de ta Miséricorde par son intercession, afin qu'elle soit
glorifiée sur la terre comme tu l'as déjà récompensée au Ciel, Amen.
Pater, Ave, Gloria
Ô Coeur Divin de
mon Jésus, qui a donné à ton humble servante Luisa, victime de ton
Amour, la force de souffrir pendant toute sa vie les affres de ta
douloureuse Passion, fais en sorte que, pour ta plus grande gloire,
resplendisse bientôt sur son front l'auréole des bienheureux. Et, par
son intercession, accorde-moi la grâce qu'humblement je te demande.
Pater, Ave, Gloria
Ô Cœur Miséricordieux de mon Jésus qui, pour le
salut et la sanctification de tant d'âmes, a daigné garder sur la
terre pendant de longues années ton humble servante Luisa,la Petite
Fille de la Divine Volonté, exauce ma priêre : qu'elle soit bientôt
glorifiée par ta Sainte Église et, par son intercession, accorde-moi
la grâce qu'humblement je te demande.
Pater, Ave, Gloria.
Ô Très Sainte
Trinité, Notre Seigneur Jésus-Christ nous a enseigné que, lorsque nous
prions, nous devons demander que le nom de notre Père du Ciel soit
toujours glorifié, que sa Volonté soit faite sur la terre et que son
Royaume vienne parmi nous. Dans notre grand désir de faire connaître
son Royaume d'Amour, de Justice et de Paix, nous vous demandons
humblement de glorifier votre servante Luisa, la Petite Fille de la
Volonté Divine qui, par ses prières constantes et ses grandes
souffrances, a ardemment intercédé au salut des âmes et de la venue du
Royaume de Dieu en ce monde. À son exemple, nous vous prions, Père,
Fils et Esprit Saint, de nous aider à embrasser joyeusement nos croix
sur cette terre de telle manière que, nous aussi, nous glorifiions le
Nom de notre Père du ciel et entrions dans le Royaume de la Volonté
Divine. Amen.
Pater, Ave, Gloria.
Nulla osta pour l'impression, Trani, 27 novembre 1948
Fr. Reginaldo ADDAZI O.P. Archevêque
Texte extrait du site www.luisapiccarreta.ca
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Benoît XVI et la Volonté de Dieu
« L’amitié n’est pas seulement connaissance, elle est surtout communion du vouloir. Elle signifie que ma volonté grandit vers le « oui » de l’adhésion à la sienne. Sa volonté, en effet, n’est pas pour moi une volonté externe et étrangère, à laquelle je me plie plus ou moins volontiers, ou à laquelle je ne me plie pas. Non, dans l’amitié, ma volonté en grandissant s’unit à la sienne, sa volonté devient la mienne et ainsi, je deviens vraiment moi-même. » (BENOÎT XVI 29 juin 2011) « Là où se fait la Volonté de Dieu se trouve le ciel, parce que l’essence du ciel c’est de ne faire plus qu’une seule chose avec la Volonté de Dieu » (Jésus de Nazareth).TOURNEE DE LA CREATION
Dans la Sainte Divine Volonté, j'entre en vous Seigneur
Jésus et je me trnasforme en vous Seigneur Jésus. Pendant cette fusion,
j'entre dans la vie de chaque homme, d'Adam jusqu'au dernier, et je lie
ma prière à chacun d'eux. Je lie aussi ma prière à tout ce qui suit :
1. Au soleil et à tous les corps célestes de l'univers.
2. A chaque photon d'énergie et de lumière de tous les soleils de l'univers qui ont existé, existent ou existeront.
3. A chaque plante qui a existé, existe ou existera.
4. A chaque fleur qui a existé, existe ou existera.
5. A chaque brin d'herbe et à chaque feuille qui ont existé, existent ou existeront.
6. A chaque goutte d'eau qui a existé, existe ou existera.
7. A chaque molécule d'air qui a existé, existe ou existera.
8. A chaque animal, oiseau, poisson et insecte qui ont existé, existent ou existeront.
9. A chaque mouvement de chaque créature qui a existé, existe ou existera.
10. Au son fait par chaque créature qui a existé, existe ou existera.
11. A chaque molécule de la Création qui a existé, existe ou existera.
12. A chaque respiration de chaque créature qui a existé, existe ou existera.
13. A chaque battement de coeur de chaque créature qui a existé, existe ou existera.
14. A chaque ouvrage de chaque créature qui a existé, existe ou existera.
15. A chaque pensée de chaque créature qui a existé, existe ou existera.
16. A chaque pas de chaque créature qui a existé, existe ou existera.
17. A chaque prière qui a été dite, est dite ou sera dite.
18. Aux réparations liées à tout ce qui est mentionné ci-dessus.
19. Au Fiat de Dieu à tout ce qui est mentionné ci-dessus.
20. Au fiat de Luisa à tout ce qui est mentionné ci-dessus.
De plus, ô Père :
21. Je joins un je t'aime avec ta Volonté à chaque chose mentionnée ci-dessus.
22. Je joins une prière de contrition à chaque chose mentionnée ci-dessus.
23. Je joins une prière d'intercession pour la conversion des pécheurs à chaque chose mentionnée ci-dessus.24. A chaque chose mentionnée ci-dessus, je joins le voeu que se manifeste tout ce qui manque à la gloire de Dieu à cause de la volonté humaine.
25. J'offre tous mes battements de coeur et respirations d'aujourd'hui pour le salut des âmes.
26. Je lie ma prière à chaque proton, neutron et électron de la Création.
27. Je lie ma prière au vent qui souffle et répand la divine fraîcheur.
TOURNEE DE LA REDEMPTION
Dans la Sainte Divine Volonté, j'entre en vous Seigneur
Jésus et je me trnasforme en vous Seigneur Jésus. Pendant cette fusion,
j'entre dans la vie de chaque homme, d'Adam jusqu'au dernier, et je lie
ma prière à chacun d'eux. Je lie aussi ma prière à tout ce qui suit :
1. Aux respirations de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
2. Aux soupirs de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
3. Aux pas de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
4. Aux regards de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
5. Aux battements de coeur de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
6. Aux larmes de joie de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
7. Aux larmes d'amertume de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
8. Aux prières de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
9. Aux pensées de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
10. Aux souffrances de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
11. A chaque molécule de chair de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
12. A chaque parole de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
13. A chaque languissement de Notre-Seigneur, de Notre-Dame et de Saint Joseph sur la terre.
En construction
La douleur qui affligea le plus Notre Seigneur Jésus au cours de Sa Passion fut l'hypocrisie des pharisiens
Du tome 13 de l'oeuvre « Le Livre du Ciel », message donné le 22 novembre 1921, pages 60 et 61 :
« Ma fille, la douleur qui m'affligea le plus au cours de ma Passion fut l'hypocrisie des pharisiens ; ils feignaient la justice alors qu'ils étaient les plus injustes. Ils simulaient la sainteté, la rectitude et l'ordre, alors qu'ils étaient les plus pervertis, en dehors de toute règle et dans un total désordre. Pendant qu'ils feignaient d'honorer Dieu, ils s'honoraient eux-mêmes, soignaient leurs propres intérêts, leur propre confort.
La lumière ne pouvait entrer en eux, car leur hypocrisie avait fermé toutes les portes. Leur vanité était la clé qui, à double tour, les enfermait dans leur mort et arrêtait même toute faible lumière. Même l'idolâtre Pilate a trouvé plus de lumière que les pharisiens, car tout ce qu'il a fait et dit découlait non d'une prétention, mais de la peur.
Je me sens plus attiré par le pécheur, même le plus pervers, s'il n'est pas fourbe, que par ceux qui sont meilleurs mais hypocrites. Oh ! Comme me dégoûte celui qui fait le bien en surface, prétend être bon, prie, mais en qui le mal et l'intérêt égoïste sont camouflés ; pendant que ses lèvres prient, son coeur est loin de moi. Au moment où il fait le bien, il pense à satisfaire ses passions brutales. En dépit du bien qu'il accomplit en apparence et des paroles qu'il prononce, l'homme hypocrite ne peut pas apporter la lumière aux autres parce qu'il en a verrouillé les portes.
Il agit comme un démon incarné qui, sous le déguisement du bien, tente les créatures. Voyant quelque chose de bon, l'homme est attiré. Mais lorsqu'il est au plus beau du chemin, il se voit entraîné dans les péchés les plus graves. Oh ! Combien les tentations qui se présentent sous l'apparence du péché sont moins dangereuses que celles qui se présentent sous l'apparence du bien ! Il est moins dangereux de traiter avec des personnes perverses qu'avec celles qui semblent bonnes mais sont hypocrites. Que de poisons ces dernières cachent ! Combien d'âmes n'ont-ils pas empoisonnées ?
Si ce n'était pas de ces simulations et si tous me connaissaient pour ce que je suis, les racines du mal seraient enlevées de la surface de la terre et tous seraient détrompés ».
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