jeudi 22 février 2018

La vérité sur le Saint Père François - Ce qu'il dit véritablement et non ce qu'on voudrait lui faire dire





Véritable visage de Notre Seigneur Jésus-Christ

En 1978 des experts de la Nasa soumettent le Saint Suaire de Turin à des analyses minutieuses.
Le photographe fait une série de tirages-papiers.
A sa grande surprise le septième tirage (ce qui n'est absolument pas fortuit, puisque le chiffre 7, symbolise la plénitude et la perfection) montre Notre Seigneur Jésus les yeux ouverts, alors que sur le Saint Suaire de Turin ils sont fermés.
Face à ce miracle, d'athée qu'il était, le photographe devient croyant.


Offrande de la Sainte Face de Jésus au Père Eternel

Père Eternel qui êtes aux Cieux,
Dieu d'Amour, de bonté et de Miséricorde infinis,
par le Coeur Maternel, Immaculé et Douloureux de Marie, en Union avec Saint joseph, les Saints et les Bienheureux,
et au nom de tous les hommes et de toutes les âmes du Purgatoire,
je Vous offre la Sainte Face, couverte de sang et de larmes,
de Votre Fils Bien-aimé.
Je Vous L'offre, dans un acte d'Amour inexprimable,
avec chaque respiration, chaque pulsation,
chaque pensée, chaque parole et chaque action
de tout homme sur la Terre.

Je Vous offre aussi avec Amour cette Face Très Sainte et Adorable,
en réparation des blasphèmes innombrables,
pour l'expiation de tous les péchés du Monde,
pour l'apaisement de Votre divin courroux, pour éclairer les Prêtres et les Religieux,
pour la conversion des pécheurs
spécialement les plus endurcis
et pour la libération des âmes du Purgatoire,
en particulier des âmes sacerdotales.
Ainsi soit-il.
(Prière donnée par Notre Seigneur Jésus à Jnsr le 18 juillet 2000)







La grande liberté du Pape émérite Benoît XVI : Ma renonciation est « valide », et « libre »

Rome, 26 février 2014 (ZENIT.org) Anne Kurian

Ma renonciation est « valide », et « libre », explique le pape émérite Benoît XVI un an après la « sede vacante » du 28 février 2014.
Le pape émérite écrit en effet, depuis le monastère « Mater Ecclesiae » du Vatican, une lettre publiée par le quotidien italien La Stampa pour couper court aux spéculations sur sa décision annoncée le 11 février 2013.
C’est une réponse au journaliste italien Andrea Tornielli qui lui avait adressé quelques questions sur des « pressions » ou « complots » présumés à l’origine de sa démission.
« Il n’y a pas le moindre doute sur la validité de mon renoncement au ministère pétrinien », dit-il en qualifiant de « simplement absurdes » des « spéculations » à ce propos, de même que les allégations de « diarchie », de double pouvoir au Vatican.
Il explique qu’il y a un “pape régnant” exerçant “pleinement ses fonctions”, et un pape émérite, qui a comme “seul et unique objectif” de prier pour son successeur.
Benoît XVI évoque aussi le choix de l’habit blanc : « c’était simplement une chose pratique. Au moment de la renonciation, il n’y avait pas d’autres vêtements à disposition ». Il fait observer qu’il le porte « d’une façon bien distincte du pape » François : « là aussi les spéculations sont sans le moindre fondement ».
Benoît XVI a donné publiquement un témoignage fort de ce qu’il affirme dans la lettre, lors du consistoire pour la création de 19 cardinaux, le 22 février dernier : prenant place sur un siège semblable à ceux des autres cardinaux, le pape émérite a retiré sa calotte blanche pour saluer le pape François venu à lui fraternellement, avant et après la célébration. Une façon de montrer son respect devant le seul pape ‘régnant’.
Lundi 11 février 2013 déjà, le pape Benoît XVI annonçait sa décision et l’expliquait aux cardinaux réunis pour un “consistoire ordinaire” pour des causes des saints en disant: « Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. »
Il ajoutait : « C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du 28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant. »
Les jours suivants, le P. Lombardi a fait savoir que Benoît XVI garderait son nom, qu’il serait appelé « pape émérite » et qu’il continuerait à porter l’habit blanc, sans la ‘mozzetta’ ni les chaussures rouges des papes (cf. Zenit du 26 février 2013).
Lors de sa dernière audience générale, le 27 février 2013, Benoît XVI avait lui-même donné un éclairage sur sa future mission, soulignant que sa renonciation n’était pas « un abandon de la Croix » : « Je ne retourne pas à la vie privée, à une vie de voyages, de rencontres, de réceptions, de conférences, etc. Je ne porte plus le pouvoir de la charge du gouvernement de l’Eglise, mais dans le service de la prière je reste, pour ainsi dire, dans l’enclos de saint Pierre. »
La Stampa rappelle que Benoît XVI avait évoqué, dans le livre d'entretien avec Peter Seewald "Lumière du monde" (2010), le droit et le devoir de se retirer de cette charge : « Oui, quand un pape en vient à reconnaître en toute clarté que physiquement, psychiquement, et spirituellement il ne peut plus assumer la charge de son ministère, alors il a le droit, et, selon les circonstances, le devoir, de se retirer » (cf. Zenit du 12 février 2013).
 Avec Anita Bourdin
(26 février 2014) © Innovative Media Inc.

Ce que Benoît XVI a dit au Pape François le jour de son élection

09 février 2018

Cinq ans après la renonciation de Benoît XVI, Mgr Alfred Xuereb, son ancien secrétaire, a accordé un entretien à Vatican News dans lequel il revient sur la renonciation de l’ancien souverain pontife et sa réaction à la nomination du Pape François.

« Sainteté, à partir de maintenant je promets mon obéissance totale et ma prière ». Ces mots sont ceux qu’a prononcé Benoît XVI lors d’un échange avec le pape François le soir de son élection. Des mots témoignant d’une immense humilité. « Cela fait partie des moments que je ne peux pas oublier », a expliqué Mgr Xuereb, secrétaire particulier de Benoît XVI de 2007 à 2013, dans un entretien accordé à Vatican News. Et des moments inoubliables, Mgr Xuereb en a vécu beaucoup à ce poste.
Il se souvient ainsi de ce 5 février 2013, lorsque Benoît XVI l’a invité à s’asseoir dans son bureau et lui a annoncé son renoncement. « À ce moment-là, un détail m’est venu à l’esprit, raconte-t-il. Une fois, avant de célébrer la messe dans la chapelle privée, Benoît XVI était resté dans la sacristie plus longtemps que d’habitude afin de prier. Malgré le tintement de l’horloge qui marquait l’heure du début de la messe, il l’ignora et continua de se recueillir devant le crucifix dans la sacristie. J’étais convaincu, alors, qu’il priait pour quelque chose de très important. Le 5 février, lorsque j’ai écouté le pape Benoît XVI m’annoncer sa décision, j’ai compris ».

 « Il a pensé à l’Église »

Pour Mgr Xuereb, l’annonce de cette renonciation est « un acte héroïque ». « Il a pensé à l’Église, à l’amour qu’il portait pour l’Église qui était beaucoup plus grand que l’amour de soi-même, de son ego », détaille-t-il. Ayant également été secrétaire du pape François pendant un an, Mgr Xuereb est aussi revenu sur la relation entre le pape François et Benoît XVI. « Le Pape François a immédiatement donné la bonne définition: “Nous avons le privilège d’avoir le grand-père à la maison” », relate-t-il. « Nous avons donc une mémoire historique vivante à laquelle nous pouvons puiser. Et je suis sûr que le pape François fait cela ».
Dans son entretien, Mgr Xuereb confie également quelques anecdotes savoureuses sur l’élection du pape François, le 13 mars 2013. Il rapporte ainsi que le nouveau pontife a mis plus de temps que nécessaire pour arriver à la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre… car il tentait de joindre Benoît XVI au téléphone. Une tentative qui s’est soldée par un échec : « Nous étions devant la télévision ! », explique-t-il, raison pour laquelle personne n’a entendu la sonnerie.

« Je suis en pèlerinage vers la Maison » : la lettre émouvante de Benoît XVI à un journal italien


La lettre de Benoît XVI au Corriere della Sera ©Corriere della Sera

Le Corriere della sera, journal italien, dévoile la lettre que Benoît XVI a adressé en réponse aux nombreux courriers des lecteurs demandant de ses nouvelles. Une réponse touchante qui a été portée en mains propres au siège romain du journal.
« Je suis ému que de nombreux lecteurs de votre journal souhaitent savoir comment je traverse cette dernière période de ma vie. Je peux seulement vous dire que dans le lent déclin de mes forces physiques, intérieurement, je suis en pèlerinage vers la Maison. C’est une grande grâce pour moi d’être entouré avec un amour et une bonté que je n’aurais jamais pu imaginer, pour cette ultime partie de la route qui est parfois un peu fatigante. En un sens, je considère que les questions de vos lecteurs sont aussi un accompagnement sur ce chemin. C’est pourquoi je ne peux faire autrement que rendre grâce, et vous assurer tous de ma prière. Je vous salue cordialement ».

 
Vidéos en Français mises en ligne par le Vatican

APPEL MONDIAL A LA PRIERE POUR LA MISSION DE PAIX DU SAINT PERE FRANÇOIS CHOISI ET BIEN-AIME PAR LE CIEL, QUI NOUS DEMANDE DE LUI RESTER FIDELE, ET POUR LA CONVERSION DE TOUS SES DETRACTEURS


CE QUE DIT REELLEMENT LE SAINT PERE FRANCOIS ET NON CE QU'ON VOUDRAIT LUI FAIRE DIRE




«
[...] Priez aussi pour le Saint Père François et le Saint Père Benoît XVI, votre Pape émérite, c'est très important et pour tous Mes consacrés. Un jour, pas lointain, vous allez comprendre pourquoi, en ces temps qui sont les derniers, les deux Papes sont ensemble, pourquoi Dieu l'a voulu ainsi. Priez pour eux, priez aussi pour tous vos frères et soeurs du monde entier sans aucune exception ».

 
Extrait du message donné par la Très Sainte Vierge Marie à Sulema le 24 juillet 2013



« Je viens, avec le cri de mon Coeur Immaculé, vous demander de prier pour votre Mère l'Eglise, de prier pour le vicaire de mon Fils, le Pape François. Priez pour les prêtres, les consacrés, pour qu'ils puissent lui rester fidèles
[au Pape François] et obéissants, pour qu'ils restent fidèles aux Commandements, à la saine doctrine. C'est votre devoir de prier pour eux, il faut les soutenir ; ne les jugez pas, ne les condamnez pas, ils sont d'autres Christ ».

Extrait du message donné par la Très Sainte Vierge Marie à Sulema le 11 septembre 2013



« Priez pour mes fils de prédilection, mes consacrés, mais surtout pour le Saint-Père François : il a besoin de vos prières. On va tout faire pour le diffamer ; il va beaucoup souffrir, car les loups veulent le dévorer ; ils ont cru qu'il serait une proie facile à avaler. Mon Vicaire à l'audace et la fermeté de dire la Vérité, il n'a pas accepté le modernisme proposé. Priez pour lui, mes enfants, car sa vie peut être en danger ; on ne veut pas de lui, soutenez-le par vos prières
».

Extrait du message donné par Notre Seigneur Jésus à Sulema le 28 novembre 2013

Dans son message du 15 mai 2013 la Très Sainte Vierge Marie confiait à Edson d'Itapiranga que le Pape émérite Benoît XVI et le Saint Père François sont les deux témoins, les deux oliviers et les deux flambeaux qui se tiennent devant le Maître de la terre selon Ap 11,4


Les deux témoins du chapitre 11 de l'Apocalypse sont par excellence les Papes François et Benoît XVI



La Très Sainte Vierge Marie à Edson Glauber, témoin des apparitions d'Itapiranga au Brésil reconnues par Mgr Carillo Gritti le 31 mai 2009 :
- extrait du message du 15 mai 2013 :
« Les temps sont difficiles pour l'Eglise et pour le monde. Mais Dieu vient toujours en aide à tous Ses enfants, car Sa grâce et Son secours ne manqueront jamais. Vous vivez actuellement le temps où les deux Papes sont proches l'un de l'autre et s'aident mutuellement : l'un dans le silence, la prière et l'adoration, offrant ses souffrances pour l'autre qui doit guider, parler, agir et témoigner des enseignements de mon Fils Jésus auprès de tous. Deux vies, deux flammes brûlent pour le bien de l'Eglise et du monde. Mon fils Benoît XVI vous donne l'exemple de savoir se renoncer, de se sacrifier et de prier pour le bien de l'Eglise et du Pape actuel, ce que beaucoup ne font pas. Ce sont les deux oliviers et les deux flambeaux qui se tiennent devant le Maître de la terre (Ap 11,4) ».
Voici le texte original en langue Portugaise :
Os tempos sao diflceis para a Igreja e para o mundo, mas Deus sempre vem em auxllio de todos os seus filhos, pois a sua graça e o seu auxllio divinos jamais faltarao. Este é o tempo que dois Papas estao perto um do outro e se ajudam mutuamente: um no silêncio, na oraçao, na adoraçao, oferecendo os seus sofrimentos pelo outro que deve guiar, falar, agir e testemunhar os ensinamentos de meu Filho Jesus a todos. Duas vidas, duas chamas acesas pelo bem da Igreja e do mundo. Meu filho Bento XVI lhes da o exemplo de saber renunciar, de sacrificar-se e de rezar pelo Bem da Igreja e pelo Papa atual, coisa que muitos nao fazem.
Essas duas testemunhas sâo as duas oliveiras e os dois candelabros que estâo diante do Senhor da terra (Ap 11,4).
Source : http://www.santuariodeitapiranga.com.br/mensagens-download/mensagens-2013/download.html
http://jeanderoquefort.free.fr/3_9_0_deux_temoins.html

Pape François : "La franc-maçonnerie dominait ... Ce fut l'un des pires moments"

A Turin, le pape a rencontré des jeunes. Répondant aux questions de trois d'entre eux sur la signification de l'amour, de la confiance dans la vie et de l'importance du partage des idéaux, il a écarté le discours qu'il avait préparé. Voici un résumé de ses réponses :
''L'amour, la vie, les amis...ces trois mots sont importants pour la vie et tous les trois ont pour racine commune la volonté de vivre. L'amour a deux niveaux: Tout d'abord, l'amour est plus dans les actes que dans les paroles... Rappelez-vous que Dieu a commencé à parler de l'amour quand il s'est engagé envers son peuple, quand il a fait une alliance avec lui, quand il l'a sauvé. Ce sont des gestes faits d'amour, des actes d'amour".
Ensuite "l'amour est toujours quelque chose d'offert, de communiqué. Il faut savoir écouter et répondre à l'amour, qui est dialogue et communion... L'amour n'est ni sourd ni muet. Il communique" mais est "très respectueux de la personne, n'utilise pas l'autre, car il est chaste et respecte le caractère sacré de l'autre. Pardonnez-moi si je vous dis quelque chose que vous n'attendiez pas: Faites l'effort de vivre un amour chaste. Ceci est la conséquence de ce que...l'amour se sacrifie pour l'autre. L'amour est un service. Lorsque Jésus a lavé les pieds de ses apôtre, leur a enseigné qu'ils étaient destinés à se servir mutuellement''.
On constate souvent un sentiment de méfiance face à la vie, "parce que certaines situations nous semblent peu dignes d'être vécues."
''Je vous comprends lorsque vous dites de ne pas avoir confiance dans la vie. Nous vivons aujourd'hui la culture du déchet. Ce qui est inutile économiquement est jeté... Avec cette culture de rejet peut on encore compter sur la vie?... Un jeune qui ne peut travailler ou étudier a honte de ne pouvoir fonder un foyer... Combien de jeunes se suicident? Combien vont combattre au côté de terroristes, pour au moins faire quelque chose, avoir un idéal?... Voilà pourquoi Jésus a dit de ne pas placer dans les richesses et dans le pouvoir notre sécurité. Comment puis-je vivre une vie qui ne détruit pas, une vie qui ne rejette pas les gens? Comment puis-je vivre une vie qui me déçoit tant?... Nous devons aller de l'avant avec nos projets et construire une vie ne déçoive pas. Etre impliqué dans un projet pour construire quelque chose aide à vivre... Abandonnez le sentiment de méfiance envers la vie...et allez s'il le faut à contre-courant... Vous les jeunes qui vivez" le marasme économique, rejetez les "valeurs consuméristes et hédonistes qui sont des bulles de savon. Elles ne conduisent pas au progrès. Faîtes des choses constructives, même modestes, pour" répondre à vos idéaux. Ce sera le meilleur antidote à cette méfiance de la vie, la meilleure réponse à une culture qui ne propose que le plaisir... Le secret est de bien comprendre où l'on vit, sur cette terre... A la fin du XIX siècle, les conditions de la jeunesse étaient terribles. La franc-maçonnerie dominait et l'Eglise ne pouvait pas faire grand chose. Il y avait l'anti-cléricalisme et même le satanisme... Ce fut l'un des pires moments et des pires endroits de l'histoire de l'Italie... Or c'est à cette époque que se sont manifestés beaucoup de saints" en Piémont. Pourquoi? "Parce qu'ils ont réalisé qu'ils devaient aller à l'encontre de cette culture et de ce mode de vie. Il faut vivre la réalité. Et si cette réalité est de verre et non de diamant, je la regarde pour ce qu'elle est et la fait mienne, au service des autres''.


Amoris laetitia n’autorise en aucune manière un « accès sans restriction aux sacrements »

Lettres du Pape et des évêques de la région de Buenos Aires (Traductions intégrales)

7 décembre 2017
L’exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitia n’autorise en aucune manière un « accès sans restriction aux sacrements ». C’est ce qu’expliquaient les évêques Argentins en 2016, dans une interprétation de son texte validé par le Pape François dans une lettre. Les deux documents sont publiés en espagnol par le site Internet du Vatican.
Voici notre traduction des deux lettres.
 Lettre des évêques de la Région pastorale de Buenos Aires
Critères de base pour la mise en oeuvre du chapitre VIII de Amoris laetitia
Prêtres estimés,
Nous recevons avec joie l’exhortation Amoris laetitiaqui nous appelle avant tout à faire grandir l’amour des époux et à motiver les jeunes afin qu’ils optent pour le mariage et la famille. Ce sont des grands thèmes qui ne devraient jamais être négligés ni rester opaques pour d’autres questions. François a ouvert différentes portes dans la pastorale familiale et nous sommes appelés à profiter de ce temps de miséricorde, pour assumer en tant qu’Eglise pérégrinante la richesse que l’Exhortation apostolique nous offre dans ses différents chapitres.
Maintenant, nous nous arrêterons seulement sur le chapitre VIII, étant donné qu’il fait référence à des « orientations de l’évêque » (300), de façon à discerner à propos de l’accès possible aux sacrements de certains “divorcés ayant une nouvelle union”. Nous croyons  qu’il convient, en tant qu’évêques, de nous mettre d’accord sur certains critères minimaux.  Nous les offrons sans préjudice pour l’autorité que chaque évêque a dans son propre diocèse pour les spécifier, les compléter ou les limiter.
 l) Tout d’abord, nous rappelons qu’il ne convient pas de parler de « permissions » d’accéder aux sacrements, mais d’un processus de discernement accompagné par un pasteur. C’est un discernement « personnel et pastoral » (300).
2) Sur ce chemin, le pasteur devrait mettre l’accent sur l’annonce fondamentale, le kérygme, qui stimule ou renouvelle la rencontre personnelle avec Jésus-Christ vivant (cf. 58).
3) L’accompagnement pastoral est un exercice de la « via caritatis ». C’est une invitation à suivre « le chemin de Jésus, celui de la miséricorde et de l’intégration » (296). Cet itinéraire exige la charité pastorale du prêtre qui accueille le pénitent, l’écoute attentivement et lui montre le visage maternel de l’Église, tout en acceptant sa bonne intention et son bon propos de placer toute sa vie sous la lumière de l’Évangile et de pratiquer la charité (cf. 306).
4) Ce chemin ne s’achève pas nécessairement par les sacrements, mais il peut s’orienter vers d’autres formes de plus grande intégration dans la vie de l’Eglise : une plus grande présence dans la communauté, la participation à des groupes de prière ou de réflexion, l’engagement dans différents services d’Eglise, etc (cf. 299).
5) Quand les circonstances concrètes d’un couple le rendent possible, spécialement quand les deux sont chrétiens, avec un chemin de foi, on peut proposer l’engagement de vivre la continence. Amoris laetitia n’ignore pas les difficultés de cette option (cf. note 329), et laisse ouverte la possibilité d’accéder au sacrement de la Réconciliation quand l’on échoue dans ce propos (cf. note 364, selon l’enseignement de saint Jean-Paul II au cardinal W. Baum, du 22/03/1996).
6) Dans d’autres circonstances plus complexes, et quand l’on n’a pas pu obtenir une déclaration de nullité, l’option mentionnée peut de fait ne pas être réalisable. Cependant, un chemin de discernement est également possible. Si l’on arrive à reconnaître que, dans un cas concret, il y a des limitations qui atténuent la responsabilité et la culpabilité (cf. 301-302), particulièrement lorsque une personne considère qu’elle tomberait dans une nouvelle faute en nuisant aux enfants de la nouvelle union, Amoris laetitia ouvre la possibilité de l’accès aux sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie (cf. notes 336 et 351). Ceux-ci à leur tour disposent la personne à mûrir et à grandir avec la force de la grâce.
7) Mais il faut éviter de comprendre cette possibilité comme un accès sans restriction aux sacrements, ou comme si toute situation le justifiait. Ce qui est proposé c’est un discernement qui distingue adéquatement chaque cas. Par exemple, “une nouvelle union qui vient d’un récent divorce” requiert une attention spéciale, ou “la situation de quelqu’un qui a manqué à ses engagements familiaux de façon répétée” (298). Egalement, quand il y a une sorte d’apologie ou d’ostentation de la situation elle-même « comme si elle faisait partie de l’idéal chrétien » (297). Dans ces cas, plus difficiles, nous, pasteurs, nous devons accompagner avec patience, en procurant un chemin d’intégration (cf. 297, 299).
8) Il est toujours important d’orienter les personnes à se placer avec leur conscience devant Dieu, et pour cela, “l’examen de conscience” que propose Amoris laetitia 300 est utile, spécialement pour ce qui se réfère à “comment elles se sont comportées envers leurs enfants”; et envers le conjoint abandonné. Quand il y a eu des injustices non résolues, l’accès aux sacrements est particulièrement scandaleux.
9) Il peut être convenable qu’un éventuel accès aux sacrements se réalise de façon réservée, surtout quand on prévoit des situations conflictuelles. Mais en même temps, il ne faut pas négliger d’accompagner la communauté pour qu’elle grandisse dans un esprit de compréhension et d’accueil, sans que cela n’implique de créer des confusions pour ce qui est de l’enseignement de l’Eglise à propos le mariage indissoluble. La communauté est un instrument de la miséricorde qui est “imméritée, inconditionnelle et gratuite” (297).
10) Le discernement n’est pas fermé, parce qu’il est “dynamique et doit rester toujours ouvert à de nouvelles étapes de croissance et à de nouvelles décisions qui permettent de réaliser l’idéal de manière plus plénière” (303), selon la “loi de la gradualité” (295) et en ayant confiance dans l’aide de la grâce.
Nous sommes avant tout des pasteurs. C’est pour cela que nous voulons accueillir ces paroles du Pape : “J’invite les pasteurs à écouter avec affection et sérénité, avec le désir sincère d’entrer dans le cœur du drame des personnes et de comprendre leur point de vue, pour les aider à mieux vivre et à reconnaître leur place dans l’Église” (312).
Avec affection dans le Christ.
Les évêques de la région

5 septembre 2016
Traduction de Zenit, Anita Bourdin
 Lettre du pape François aux évêques de la Région de Buenos Aires
Mgr Sergio Alfredo Fenoy
Délégué de la région pastorale de Buenos Aires

Cher frère,
Je reçois le texte de la Région pastorale Buenos Aires « Critères de base pour l’application du chapitre VIII d’Amoris laetitia » (“Criterios básicos para la aplicación del capítulo VIII de Amoris laetitia”). Merci beaucoup de me l’avoir envoyé ; je suis heureux de ce travail que vous avez fait : un véritable exemple d’accompagnement des prêtres… et nous savons tous combien cette proximité de l’évêque avec son clergé et du clergé avec l’évêque, est nécessaire. Le prochain “le plus proche” de l’évêque est le prêtre, et le commandement d’aimer son prochain comme soi-même commence, pour nous évêques, précisément avec nos prêtres.
Le texte est très bon et explicite pleinement le sens du chapitre VIII d’Amoris laetitia. Il n’y a pas d’autres interprétations. Et je suis sûr qu’il fera beaucoup de bien. Que le Seigneur vous récompense de cet effort de charité pastorale.
C’est précisément la charité pastorale qui nous pousse à sortir pour rencontrer ceux qui sont loin et, une fois que nous les avons rencontrés, à commencer un chemin d’accueil, d’accompagnement, de discernement et d’intégration dans la communauté ecclésiale. Nous savons que c’est fatiguant, qu’il s’agit d’une pastorale “corps à corps” qui ne se satisfait pas de médiations programmatiques, organisationnelles ou légales, même si elles sont nécessaires. Simplement : accueillir, accompagner, discerner, intégrer. De ces quatre attitudes pastorales, la moins cultivée et la moins pratiquée est le discernement ; et j’estime urgente la formation au discernement, personnelle et communautaire, dans nos Séminaires et nos Presbytères.
Enfin je voudrais rappeler qu’ Amoris laetitia a été le fruit du travail et de la prière de toute l’Eglise, au moyen de deux synodes et du Pape. C’est pourquoi je recommande une catéchèse complète de l’Exhortation qui aidera certainement à la croissance, à la fortification et à la sainteté de la famille.
Je vous remercie à nouveau du travail fait et je vous encourage à continuer plus avant, dans les diverses communautés du diocèse, l’étude et la catéchèse d’Amoris laetitia.
S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier et de faire prier pour moi. Que Jésus vous bénisse et que la Sainte Vierge vous guide.
Fraternellement,
Du Vatican, 5 septembre 2016
François

Le Pape François dit prier pour ceux qui le traitent d’hérétique

La rédaction d'Aleteia | 15 février 2018


Lors de son dernier voyage au Chili et au Pérou, le Pape François s’est entretenu longuement avec des jésuites. Des échanges d’une grande richesse dont le journal italien Corriere Della Sera a publié quelques extraits. On y découvre notamment que le Souverain Pontife prie pour ceux qui l’accusent d’être un hérétique.

Du 15 au 21 janvier, le pape François s’est rendu au Chili et au Pérou. Un voyage au cours duquel il a pu dialoguer avec les jésuites des deux pays sur différents sujets tels que les joies et les peines de son pontificat, la solitude des personnes âgées, les abus sexuels et… les résistances qu’il rencontre, au quotidien. Le quotidien italien Corriere Della Sera en a publié quelques extraits ce mercredi.
Au sujet des oppositions auxquelles il doit faire face quotidiennement, le souverain pontife explique ainsi qu’il essaye de faire preuve de discernement et de prendre du recul car « il est facile de dire qu’il y a de la résistance sans se rendre compte que dans cette opposition, il peut aussi y avoir une once de vérité ».
Quand une solide résistance apparaît, le pape François avoue avec humilité être « désolé ». « Certaines personnes me disent qu’il est normal qu’il y ait de la résistance quand quelqu’un veut changer les choses. Le fameux “ça a toujours été comme ça” règne partout, c’est une grande tentation que nous avons tous vécue », explique-t-il encore.

« Quand je n’arrive pas à faire preuve de bonté spirituelle envers eux, je prie simplement pour eux »

« Les résistances après Vatican II, encore présentes, tendent à relativiser, à diluer le Concile. Je suis encore plus désolé quand quelqu’un s’engage dans une campagne de résistance. Et c’est avec tristesse que je le constate […]. Il y a une résistance doctrinale », souligne le pape François qui fait ici référence à une opposition qu’il rencontre… chez des chrétiens.

« Quand je perçois des résistances, j’essaie de dialoguer quand le dialogue est possible ; mais certaines résistances viennent de gens qui croient détenir la vraie doctrine et vous accusent d’être un hérétique. Quand je n’arrive pas à faire preuve de bonté spirituelle envers eux, je prie simplement pour eux, explique le pape François. Je suis désolé, mais je ne peux pas m’attarder pas sur ce sentiment ».

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